La quantité de pellets qu’il vous faut dépend de plusieurs critères. Voici ce qu’il faut savoir pour bien estimer vos besoins et éviter les mauvaises surprises.
Cela dépend bien sur de la quantité de chaleur que vous devez produire. Une maison en montagne ou dans une région froide consommera plus qu’une maison dans le Sud. La surface et la hauteur sous plafond jouent aussi : plus le volume est grand, plus il faudra de granulés. Et bien sûr, la température souhaitée dans votre maison compte. Chaque degré supplémentaire augmente la consommation.
Ensuite, il y a les pertes de chaleur. Une maison bien isolée retient mieux la chaleur et consomme donc moins de pellets. Le rendement de votre poêle est également important : un appareil avec 85 % de rendement transformera mieux le combustible en chaleur. Mais attention, pour que ça fonctionne, il doit être bien entretenu et adapté à votre logement.
Un poêle bien entretenu, c’est un poêle qui consomme moins. Nettoyez régulièrement la chambre de combustion, videz les cendres et faites ramoner le conduit une fois par an. Réglez aussi l’arrivée d’air : moins vos granulés brûlent vite, mieux c’est. Côté programmation, gardez une température modérée : 16°C en journée, 19-20°C le soir. Évitez d’éteindre complètement le poêle, ça consomme plus d’énergie pour repartir.
Pour une maison de 100 m², comptez en moyenne entre 1,5 et 2 tonnes de granulés pour l’hiver. Si vous voulez être précis, vous pouvez calculer vos besoins en fonction de la consommation horaire de votre poêle et du nombre d’heures de fonctionnement. Une tonne de pellets produit entre 4700 et 5000 kWh.
Faites le test ici : calcul consommation.
Pas de panique, les granulés se conservent bien. Gardez-les à l’abri de l’humidité, dans leurs sacs et sur des palettes. Un pellet humide ne brûlera pas correctement et risque même de se transformer en sciure. Avec un bon stockage, vous pourrez les utiliser sans problème l’hiver suivant.
Pour la livraison et le conditionnement de ce combustible, il y a deux solutions :
- Soit vous l’achetez en vrac, pour cela vous devrez disposer d’un silo dédié, relié à votre système de chauffage - une chaudière le plus souvent… qui se trouve dans une chaufferie ou dans le sous-sol car cela prend de la place.
Un camion appelé « camion souffleur » viendra « souffler » votre commande de pellets dans votre silo, et dans le même temps aspirera les poussières contenues dans ce même silo. Tout est automatisé, vous n’avez rien à faire.
- Soit vous achetez des pellets en sacs de 15 kg. Les sacs facilitent la manipulation et sont adaptés à l’utilisation en poêles à pellets (15kg c’est en moyenne ce que peut contenir la réserve d’un poêle à granulés et cela permet de chauffer la pièce principale 1 à plusieurs jours en fonction de la température desirée et de la surface à chauffer).
Mais 1 seul sac ne suffira pas pour la saison. C’est pourquoi les sacs en nombre sont conditionnés en palette de 1 tonnes, les uns au dessus des autres.
Le conditionnement sur palette rend possible une livraison par camion traditionnel et transpalette. Si le chauffeur peut accéder à votre lieu de stockage, il pourra y ranger la palette directement, et vous n’aurez aucune manipulation à faire. Petit plus, la palette isole les sacs du sol et donc de l’humidité.
- Note : Que faire de la palette une fois vide ?
Vous la mettez de côté, et vous la rendez au chauffeur lors de la prochaine livraison.
Sur une palette, il y a entre 65 et 72 sacs de 15 kg pour un poids total allant de 975 à 1070 kg. Vous trouverez plus rarement des sacs plus légers de 10 kg, la palette en contiendra alors 104 pour un poids de 1040 kg.
Le rangement des sacs sur palette doit vous permettre de déterminer rapidement votre besoin annuel : 1 ou 2 tonnes de pellets en moyenne = 1 ou 2 palettes.
Évidemment, il est tout à fait possible d’acheter les sacs de pellets à l’unité. Les acheter oui, mais la plupart du temps vous ne pourrez pas vous les faire livrer. En outre, à l’unité, le prix à la tonne revient plus cher que si vous les achetez par palette entière, sans compter que vous n’êtes pas sûr de trouver chaque fois la même qualité de granulés.
Oui, au fait, qu’en est-il de la qualité ? C’est un des critères essentiels qui devrait guider votre achat.
Comment reconnaître et choisir un granulé de qualité ?
Un « bon » pellet se distingue par un pouvoir calorifique situé entre 4,6 et 5 kWh/kg, un faible taux de cendres (moins de 0,7 %) et un taux d’humidité inférieur à 10 % ( à condition de bien le stocker chez vous). Il a un taux de fines (particules de bois inférieures à 2 mm) inférieur à 1 %. D’autres critères entrent en ligne de compte comme la densité du pellet, sa durabilité mécanique, la présence d’additifs ou non.
La grande majorité des pellets vendus en France sont de qualité Premium et bénéficient des certifications :
- Din plus qui est une certification allemande
- En plus certification européenne
- NF Biocombustibles solides certification française.
Choisir un pellet avec certification vous garantit sa qualité, parce que le processus de fabrication est rigoureux et contrôlé. Les fabricants de poêles et de chaudières à granulés recommandent souvent une certification. Celle-ci est indiquée dans la notice de votre appareil.
Un autre critère de choix, qui semble important, est le prix des pellets. La tentation est grande de s’orienter vers le moins cher.(lien vers pellets pas chers).
Comme dirait un certain Michel-E. L. : « mais qui est le moins cher ? ». Celui qui a le plus petit prix ? Celui qui a la meilleure offre qualité-prix-service ? Sur quelles bases comparer ? Quel est le prix moyen pratiqué dans votre région ? Autant de critères à prendre en compte au moment de choisir un fournisseur et une certification.
Le consommateur novice qui cherche à acheter des granulés se voit souvent proposer des pellets. Mais il y a t'il une différence ?
Faut il acheter des pellets ou des granulés ?
Un granulé de bois est un combustible composé de sciure et copeaux de bois (essentiellement de résineux) qui ont été séchés et compressés fortement de manière à être solide, divisé en cylindres de 6 mm de diamètre et 10 à 30 mm de long. Ils sont conditionnés en sacs de 15 kg, ou livrés en vrac avec un camion souffleur. Comment sont fabriqués les pellets ?
Il est utilisé dans des appareils de chauffage spécifique que sont les poêles à granulés.
En chauffage d’appoint ou en chauffage principal, ces installations remplacent efficacement une cheminée ou un poele à bois dans une maison.
Le faible taux d’humidité de la matière première en fait un combustible efficace, avec une puissance calorifique exceptionnelle.
De plus, il semblerait que ce soit un des combustibles les moins polluants et les plus économiques, puisque son prix est plus stable que le fioul, et moins sujet aux variations saisonnières. Pourquoi choisir des pellets pour se chauffer ?
Et bien, c’est exactement la même chose !
Pellets et granulés sont deux désignations différentes pour le même combustible, pellet étant la désignation anglophone du mot granulé.
Avec les pellets (ou les granulés donc) on a une énergie renouvelable, sans avoir les inconvénients du bois que sont la manutention, le stockage, le chargement, les cendres etc…
Le chargement d'un poêle á pellets se faisant par le dessus, dans un conteneur pouvant suffire pour plusieurs jours, ce système est entièrement automatisé, et procure une qualité de combustion et une facilité d’utilisation sans comparaison avec un poêle á bois.
Le combustible étant livré en sacs de 15 kg sur palette (plus de rangement fastidieux dans le bûcher, plus de bébêtes voyageuses avec les bûches, plus de mauvaise surprise avec du bois pas sec). Quels sont les avantages des pellets ?
Avec le granulé on a inventé le bois ‘liquide”, un combustible bois qui va alimenter votre poêle ou votre chaudière comme un liquide.
L’énergie bois, donc sans les à côtés moins glamour donc
L’installation d’une chaudière ou d’un poêle à granules étant éligible á un crédit d'impôt (et pour le moment encore cumulable avec l’éco prêt á taux zéro), augmente l’attrait d’un tel système de chauffage.
Agro pellets, voilá l´exception qui confirme la règle, puisque c´est le seul granulé qui se nomme pellet, et non, il ne s'agit pas d´alimentation animale : ce sont des granulés produits à partir de sous produits de céréales, pailles, grignons d’olive, noyaux de fruits et même sous-produits de brasserie.
Ce combustible produit à partir de déchets est très peu cher. Mais pour le moment c´est un de ces seuls attraits, puisque selon l´appareil oú il est utilisé, il brûle très mal, dégage des fumées acides qui peuvent corroder l'appareil, et inconvénient majeur produisent beaucoup de cendres, dont le mâchefer (résidu solide issu de la combustion potentiellement polluant de par les métaux lourds qu'il pourrait contenir).
Il faudra attendre l’apparition sur le marché de poêles mixtes pellets et agropellets (il y en a déjà quelques uns), pour qu’ils deviennent un combustible vraiment performant dans tous les sens du terme.
Granulés ou pellets, il s’agit du même produit issu de la sciure et des copeaux de bois.
Quant aux agropellets, leurs spécificités impliquent que les technologies de combustion évoluent pour qu'ils deviennent performants et utilisables sans soucis.
La fabrication de pellet ou granulés de bois est un processus hautement industriel.
Les granulés de bois destinés au chauffage sont composés exclusivement de sciures de bois ou de co-produits (sciure, copeaux, éclats, etc ) non traités de l’industrie de la transformation du bois. Des tiges issues de coupes d’éclaircies peuvent également être utilisées.
La matière première doit être vierge, c’est à dire ni traitée, ni souillée par une substance quelconque (ben oui, sinon bonjour la pollution).
Il s’agit donc du recyclage de produits qui avant cela étaient destinés á la destruction ou aux panneaux de particules par exemple
Dans un premier temps, on trie les matières premières : sciure, copeaux, etc.
Pour les bois longs, on procède à l’écorçage (pas d’écorce dans le produit final).
Puis on procède au broyage et à l’affinage des sciures de manière à obtenir une farine fine et régulière.
Cette farine est ensuite séchée dans des tambours à chaud (comme dans un sèche linge) ou dans un séchoir à tapis (c’est à dire que la sciure est disposée à plat sur un tapis).
Pour que le bilan carbone reste aussi neutre que possible, les combustibles utilisés pour le séchage sont eux aussi issus des déchets de bois destinés à la destruction (ainsi toute la matière est utilisée).
Cette matière brute passe dans une presse à granulés qui va la transformer en ...pellet, grâce à la compression haute température des sciures. Il en ressort des cylindres de 6 mm de diamètre compacts (C’est un peu comme quand le boucher vous prépare de la viande hachée).
On procède ensuite au refroidissement, et aux contrôles qualité : on vérifiera en particulier les concentrations en soufre, azote chlore et métaux lourds, le pourcentage de fines, de cendres etc….
Les dernières étapes sont l’ensachage, la mise sur palette et la livraison chez le client, s’il ne s’agit pas de livraison en vrac, pour laquelle on passe outre l’ensachage puisque la livraison est effectuée par des camions "souffleurs"...
Nous l’avons vu; les granulés de bois pour le chauffage sont composés de sciure, copeaux, et déchets issus de rabotage, sans traitement ni colle, à l’exclusion des écorces.
Les essences utilisées sont historiquement des résineux et représentent encore près de 90% des bois utilisés, même si des granulés de feuillus, ou contenant des feuillus tendent à se développer.
Aucun additif ou liant d’aucune sorte n’est autorisé à l’exception de l’amidon qui peut être présent dans les granulés de feuillus (en effet ceux-ci ne contenant ni lignite ni résine comme les résineux, ont tendance à être un peu moins compacts).
Il existe des granulés à base de déchets agricoles (paille, noyau de cerises, etc), mais leur composition est telle que leur utilisation dans des poêles standards est problématique.
Un poêle à granulés est un appareil de chauffage électronique. Cela implique
- un allumage automatique
- un réglage automatique (arrivée de l'air)
- une programmation automatique en fonction des besoins et des températures relevées dans la pièce.
Vous l'aurez compris et vous le savez sans doute, c'est un appareil qui rend la vie plus facile.. lâchons le mot : parlons tout simplement de confort !
Si la flamme n'est pas aussi belle que celle d'un poêle à bois, c'est tout de même plus sexy qu'une chaudière ! Et puis il y a plein de styles, d'habillages, de couleurs... 2e avantage c'est donc le design !
Enfin parlons prix ! Le coût du chauffage est de 0.25€ pour 1kW/h avec l'électricité. Il est 3 fois plus faible avec le granulé.
N'oublions pas que les granulés sont fabriqués à partir de bois. On a donc là une énergie propre, une énergie dite renouvelable qui ne contribue pas au dérèglement climatique.
Un appareil coûte entre 1500€ (mieux vaut mettre 2500€) et 6 000€. L'installation coûte entre 1500€ (mode ventouse) à 4000€ (sortie en concentrique ou en zone1).
Comptez entre 150 et 250 euros par an hors ramonage.
Le prix moyen des pellets varie en fonction du conditionnement et des distributeurs. Comptez 4/5 € pour un sac de 15 kg et 350 € pour une palette de 1 tonne de pellets livrée. La tonne de pellets livrée en vrac est un "poêle" moins cher. Nous en parlons plus en détail dans cette page. Mais en fait c'est plutôt un avantage quand on compare le prix de la chaleur produite avec les autres énergies, l'électricité surtout !
Oui, autre inconvénient, l'appareil a besoin d'électricité pour s'allumer et gérer l'électronique. Ça reste une consommation modérée, seul l'allumage de la bougie consomme vraiment (comme tout appareil chauffant qu'on allume) et puis une fois la combustion lancée, la bougie n'est plus utile et la consommation électrique redevient minime.
Vous le savez, les appareils de chauffage au bois sont souvent critiqués car ils libèrent des particules fines dans l'air. C'est particulièrement vrai pour les cheminées ouvertes. Les poêles à granulés sont tellement performants (avec des rendements supérieurs à 90%) qu'ils sont très peu émissifs. Bien moins qu'un poêle à bois. C'est d'ailleurs pour cela que le montant des aides de l'État est supérieur pour un poêle à granulés que pour un poêle à bois ! En fait, c'est plutôt un avantage…
Petit rappel : le pellet (et non pelet, puisque le mot vient de l'anglais) est un combustible produit à partir de déchets de scierie compactés et reconstitué en granule de 6 à 8 mm de long et de 3 à 5 mm de diamètre, livré soit en vrac par camion souffleur, soit conditionné en sacs de 15 kg et livrés à l'unité ou sur palette.
C'est un des chauffages les plus écologiques : il utilise des déchets de la transformation du bois, avec un bilan carbone neutre, et même si le prix du pellet est plus élevé que celui du bois de chauffage, il est l'un des plus économiques avec un rendement exceptionnel de 85 à 90 %, à un prix bien moins élevé que le gaz naturel, le fioul ou l'électricité.
Mais au fait, dans quel genre d'appareil utilise-t-on ces granulés ?
Evidemment, pas moyen de brûler vos pellets dans n'importe quel appareil, ni dans un poêle à bois, il vous faut un poêle à granulé, c’est-à-dire un appareil qui va être installé dans votre pièce à vivre. Il en existe différents types: ventilé, étanche, à convection naturelle ... vous trouverez même des inserts et des cuisinières à pellet.
En règle générale, le poêle à granule s'alimente avec un pellet conditionné en sac, (à raison d'environ 1 kg par heure en moyenne - 1 à 2 tonnes par an). Les sacs pèsent 15 kg, donc facilement manipulables, le combustible est propre, facile à ranger, peu encombrant, et le réservoir permet souvent de tenir une journée.
Certains modèles sont pilotables à distance via des applications pour smartphone et sont équipés dans tous les cas d'un thermostat qui permet, le réglage de la température et l'allumage automatique de l'appareil.
L'entretien d'un poêle à granulé est relativement aisé, et peu contraignant.
C'est un appareil fixe, puisque relié à un conduit de cheminée.
Vous pouvez aussi opter de chauffer l'intégralité de votre maison avec des pellets, et donc utiliser une chaudière à granulés.
C'est un appareil relativement imposant, et relié via une vis sans fin à un silo qui recevra les pellets livrés en vrac. C'est justement ce silo qui pose souvent problème, la quantité minimale pour se faire livrer du bois en vrac étant souvent de 3 tonnes, il devra être d'une taille adaptée qui n'a rien à voir avec une citerne à fioul.
Il faudra ici veiller tout particulièrement à la qualité du pellet qu'on vous livre, (certification, taux d'humidité etc..) ainsi qu'à la qualité de la livraison (qui doit se faire par camion souffleur, capable de récupérer les poussières qui se forment) ceci afin d'assurer la combustion optimale des granules.
Votre chaudière à granules devra être entretenue régulièrement, et dans tous les cas, au moins une fois par an par un professionnel.
A choisir un mode de chauffage écologique, la tentation du poêle à bois est grande. Les deux appareils présentent des avantages et les inconvénients qui peuvent influencer la décision :
Le poele à pellet
Régulation électronique de la température, pilotable par smartphone pour les nouvelles générations, alimentation automatique, propre (pas de poussières sur les meubles dues aux cendres). Le combustible est sans manutention, propre, sans rangement fastidieux, il produit très peu de particules fines et de fumées, que demander de plus ?
Oui, bon, il ne faut pas rêver, il y a aussi des inconvénients : un poêle à granule ne fonctionne pas sans électricité, et peut tomber en panne, eh oui. De plus le bruit de fonctionnement peut gêner. A ne pas oublier, il doit être installé par un professionnel pour que la garantie en cas de panne puisse jouer.
Le pellet (et non pelet, je le répète) étant un produit transformé, il n'est pas possible d'utiliser la matière brute, et vous êtes dépendant de la filière. Et il reste encore et toujours le problème des sacs plastique dans lesquels il est livré, qui n'ont rien d'écologique.
Le poêle à bois
Voilà de quoi satisfaire les nostalgiques des ambiances cocooning au coin de la cheminée : une buche qui craque, l'odeur du bois dans la maison, voilà une atmosphère qu'on ne peut pas créer avec les granulés de bois.
Mieux un poêle à bois ne tombe jamais en panne, et beaucoup se souviendront du Noël 99 (au moment de la tempête Lothar) passé chez la grand-mère, ou la voisine qui pouvait encore se chauffer malgré la panne d'électricité générale. Et même si ce n'est pas donné à tout le monde, en cas de besoin, le bois de chauffage, il est toujours possible de le produire soi-même.
Oui, le bois a beaucoup de charme, mais c'est un produit qui a quand même pas mal d'inconvénients :
Il faut le ranger, correctement pour éviter les mauvaises surprises, pour certains la manipulation peut sembler fastidieuse. C'est un produit, qui même bénéficie de certifications n'est pas toujours sec et est sensible aux variations d'hygrométrie. Et puis, ces dames (et quelques hommes, ils ne sont pas en reste) n'apprécieront pas particulièrement les petites bêtes qui peuvent y élire domicile.
Un des arguments majeurs du chauffage électrique est qu'il est facile à installer et ne nécessite pas de combustion, ni de stockage du combustible. Il est donc propre et sans contraintes, facile à utiliser et à réguler. Que des avantages apparemment.
Oui, bon, ça c'est si l'on n'y regarde pas de trop prés. Parce que dans les faits, l'électricité a aussi des inconvénients : le prix augmente régulièrement et en fait c'est l'une des énergies les plus chères du marché. Il n'est pas adapté aux gros volumes : dans les pièces à vivre, l'atmosphère aura beaucoup de mal à être chaleureuse. Et même si l'installation d'un chauffage électrique reste relativement simple, celle-ci ne bénéficie d'aucunes aides financières.
Très clairement, le chauffage électrique devrait rester un chauffage d'appoint en complément par exemple d'un poêle à pellets..
L'installation d'une pompe à chaleur peut être intéressante en zone périurbaine, où les autres combustibles ont souvent un prix élevé. Et dans les faits la pompe a chaleur présente beaucoup d'avantages dans le sud et les zones tempérées, (alors que le pellet est sans problème quelle que soit la région où on l'utilise).
Une pompe à chaleur ne nécessite pas de stockage et occupe très peu de place (si ce n'est l'unité extérieure).
Dans les faits, les composants électroniques de cet équipement sont fragiles, et pour couronner le tout, il n'y a pas de compatibilité entre les différents fabricants, alors pour un poêle à granulés de bois vous pourrez acquérir des pièces génériques adaptables.
N'oubliez pas qu'il faudra toujours un abonnement électrique pour faire tourner votre installation.
Quant au bilan écologique, à cause des fluides réfrigérants utilisés, il n'est pas vraiment top, sans parler de l'électricité, dont la production n'est pas encore tout à fait verte.
Est-ce pour cette raison que les utilisateurs de Pompe à chaleur installent également une cheminée ou un poêle à pellets en complément ?
Pour faire court, si vous cherchez un mode de chauffage écologique, pratique, pas cher, dont le combustible est disponible localement, qui a un faible impact sur la présence de dioxyde de carbone, et de particules fines dans l'air, choisissez le poêle à granulés, c'est le mode de chauffage qu'il vous faut.
La consommation de granulés en France ne cesse d'augmenter depuis 2007 avec la forte croissance des ventes de poêles à granulés.
Aussi de plus en plus de consommateurs sont à même de se demander ce qui préside à la bonne qualité d'un granulé.
Le sujet n'est pas simple et fait appel à des connaissances scientifiques pointues comme celles de la société RAGT. Mais cet article permettra d'aider à comprendre ce qui permet aux granulés de bien brûler et d'où viennent les normes de qualité (et les certifications EN+, NF, ou Din+ qui en découlent).
1/ Avec la chaleur, l'humidité contenue dans les granulés se transforme en vapeur (jusqu'à 150/250 degrés).
2/ Vient la formation de gaz qui s'échappent, s'oxydent, s'enflamment (avec des températures élevées).
3/ Reste la matrice charbonnée avec ses braises rouges.
L'ensemble déclenchera au final la production de chaleur, d'eau, de CO2 et de cendres.
Le tronc d'un arbre est constitué de différentes couches :
L'écorce est la couche la plus connue, c'est celle qu'on voit à l'extérieur et qui sert de protection.
C'est aussi la partie la plus minéralisée et si on la brûle, on retrouvera justement ces minéraux (non combustibles) dans les cendres.
L'écorce va produire 3 à 5% de cendres (on parle de "taux de cendres").
Au coeur du tronc se trouve le duramen, c'est la partie la moins minéralisée, et de ce fait si on brûle cette zone, le taux de cendres tombe à 0.2 - 0.5% (selon les essences et la taille du tronc).
Mais les scieries ne coupent pas le bois en rond. Elles tirent du tronc des coupes rectangulaires qui contiennent un maximum de duramen mais aussi un peu d'aubier ou de liber. Le taux de cendres de cette coupe oscille en général entre 0.5 et 1%. Mais le fabricant n'utilisera pas seulement des résidus de cette coupe, il utilisera aussi des broyats, des plaquettes déclassées...
- La densité des granulés
Si le granulé est trop dense, le gaz produit lors de la combustion s'échappe moins et la combustion se fera pour une plus grande part en charbonnant avec un risque de production de machefer.
Pour limiter ce risque, la norme exige des granulés proches de la densité idéale de 600 Kg/m3
Chaque matière première possède un taux de compression otpimal. L'utilisation de matières premières diverses nécessitera donc certains réglages.
- L'humidité des pellets
S'il y a trop d'humidité, l'énergie dégagée lors de la combustion va d'abord servir à produire de la vapeur et donc c'est autant de chaleur en moins qui sera produite.
La fabricant va donc sécher la matière première pour la passer de 45/55% d'humidité a 13/15% avant broyage (le plus fin possible).
Mais le fabricant a aussi besoin que la matière première ne soit pas trop sèche, car si elle est séche, elle n'a plus de pouvoir agglomérant et la formation de granulés dense n'est plus possible. C'est pourquoi le séchage ne descend pas le taux d'humidité au dessous de 13/15%.
Mais là encore le taux d'humidité idéal pour aglomérer dépend de chaque matière.
L'étape de la Granulation puis du refroidissement en sortie de presse peuvent alors commencer...juste avant le dépoussiérage car il faut éviter les poussières ou "fines" qui ne permettant pas une combustion efficace.
C'est pourquoi il faudra ensuite un stockage et une livraison des pellets à l'abri de l'eau et des chocs.
Pour que la combustion se passe bien, il faut maintenir un juste équilibre entre quantité de combustible et arrivée d'air de sorte que la combustion s'auto-entretienne.
Si ce déséquilibre est rompu, des gaz imbrûlés se forment (CO par ex.) et/ou le bois fusionne et produit de la machefer (avec émissions nocives de Nox en prime).
La production de machefer envenime alors la situation (encrassement et déséquilibrage des apports en air)... La production de chaleur est de moins en moins optimale et le risque d'accident peut surgir.
Figurez-vous que la température de fusion (ou "fusibilité") est influencée par les minéraux présents dans la matière première. On a là une nouvelle raison de diminuer le taux de cendres (cf. le paragraphe "matière première").
Risques de gaz imbrûlés et fusibilité expliquent aussi pourquoi les normes prévoient des dosages maximales pour certains composés comme l'Azote, le Soufre et le Chlore.
- La résistance/longueur /humidité idéale dépend de la matière première qui est souvent en mélange
- La résistance/densité, la longueur et l'humidité influent sur le pouvoir calorifique du granulé.
- Les composés minéraux influent sur les émissions de gaz nocifs et la fusibilité
- Le taux de cendres influe sur la production de mâchefer
Vous le voyez, la production de granulés est complexe, elle fait appel à des connaissances mécaniques et chimiques pointues. Elle nécessite une adaptation permanente à la matière première (avec mesures et analyses en continu).
Mais le respect des normes permet déjà d'assurer un bon niveau de qualité.
Ceci étant la qualité de la combustion ne s'arrête pas à la production de "bons" granulés.
Leur combustion ne sera efficace que s'ils se retrouvent dans un appareil adapté (à la puissance bien adaptée) bien réglé et bien entretenu (avec une température du foyer et un taux d'oxygène adaptés)...
C'est là que commence notre responsabilité en tant que consommateurs. Nous nous devons d'avoir une installation de chauffage en bon état et bien réglée.
L'analyse des fumées sera le juge de paix de la qualité de la combustion ... Economies d'énergie, qualité de l'air, sécurité, sont à ce prix.
Investir dans des pellets de haute qualité peut sembler coûteux à court terme, mais cela peut vous faire économiser sur le long terme. Il peut être intéressant de faire des tests il peut être utile d' adapter les réglages de votre poêle, notamment les arrivées d'air, en fonction du type de granulé utilisé).
L'objectif en terme de réglage est d'obtenir une belle flamme stable, jaune vive avec une base bleutée.
Un entretien régulier de votre poêle est essentiel pour garantir son bon fonctionnement. Nettoyez les cendres et les résidus régulièrement et faites vérifier votre poêle par un professionnel au moins une fois par an. Pensez aussi au ramonage des conduits (voir l'annuaire AlloRamonage.fr par exemple).
- Données approximatives
En général, un sac de 15kg de pellets peut durer entre 12 et 24 heures, selon les facteurs mentionnés précédemment. Cependant, cette estimation peut varier en fonction de la qualité des pellets et des réglages de votre poêle.
- Exemple pratique
Prenons l'exemple de Marie, propriétaire d'un poêle à granulés dans une maison bien isolée. En utilisant des pellets de haute qualité et en réglant son poêle à une puissance moyenne, elle constate que chaque sac de 15kg dure environ 20 heures.
Si vous constatez des consommations totalement anormales, vérifiez l'aspect de la flamme. S'il est très vif (effet de forge), instable, très haute, est possible que le tirage au sein de l'appareil soit trop élevé (dans ce cas nettoyer le brasier, un réglage est peut etre nécessaire, consulter la notice ou votre installateur). AU contraire si la flamme est molle voire rougea^tre, il faut envisager d'augmenter le débit des granulés.
- Réduire la consommation
L'efficacité énergétique ne se limite pas aux réglages de votre poêle ou à la qualité des pellets. L'isolation de votre maison, l'utilisation de rideaux thermiques et d'autres mesures peuvent également contribuer à réduire votre consommation de pellets.
- Impact environnemental
Un poêle bien réglé et des pellets de qualité réduisent non seulement votre consommation mais aussi votre empreinte carbone et vos émissions dans l'air. Moins de pellets consommés signifie moins de transport et de production, contribuant aussi à un environnement plus sain.
En fin de compte, la durée de vie d'un sac de pellets de 15kg dépend de nombreux facteurs, et ce sont vos observations qui seront importantes.
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